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Randonneurs fines gueules

Deuxième Newsletter d‘hiver des Randonneurs Fines-Gueules

Par 04/02/2017août 21st, 20191 commentaire

Contrastes, surprises et diversité.

Dans cette seconde newsletter de l’hiver, les randonneurs fines-gueules vous proposent un premier bilan de leurs pérégrinations gustatives.

En 2 années de randonnées plus ou moins sportives, nous comptons 55 visites et autant d’histoires racontées, autant de plaisirs souvent partagés. Nos récits ont très souvent été accueillis avec enthousiasme par nos amis/es virtuels en ligne ou rencontrés autour d’une table ou au gré des sentiers.

Leurs propres témoignages ont enrichi nos expériences, en y amenant parfois un éclairage différent, pour leur plus grand plaisir.

De même, l’accueil des fermiers aubergistes est chaleureux voire enthousiaste à quelques notables exceptions près.

Nous vous ferons part de ces réactions dans notre 3ème lettre d’hiver.

51 visites et autant de personnalités, de réalités et d’appréciations différentes.

Des lieux et des Hommes

Quel enchantement de découvrir cette belle diversité de lieux.
Accessibles en voiture, voire en bus, par de belles routes bitumées ou chemins agréablement gravillonnés, d’autres uniquement à pied ou par de vilains chemins aux innombrables nids de poules : chaque visiteur y trouve son compte.

Il faut noter ici que la qualité n’est proportionnelle ni à la taille de l’établissement, ni à son accès, ni à sa situation. Néanmoins les fermes-auberges qui, le week-end venu, servent des centaines de convives et celles qui, plus à l’écart des grands axes peuvent respecter une certaine proximité avec leur client, ne répondent pas aux mêmes modèles économiques.

Cette diversité touche également les hôtes de ces lieux qui exercent cette double fonction d’animateurs et d’exploitants. Certains d’entre eux militent pour le maintien de la tradition, envers et contre tout ; d’autres à l’opposée osent plus de créativité parfois également envers et contre tout le monde.

Des randonneurs fines-gueules qui apprécient, échangent, estiment et évaluent

Au gré de nos visites les vents dominants nous rapportent certains propos nous qualifiant de « juges ». Bien évidemment, et nos fidèles internautes le savent, nous sommes plutôt du côté des fines gueules, des amateurs de bon goût (terme à prendre dans tous les sens) où nous revendiquons quelques compétences avec lesquelles nous assumons les évaluations, au même titre que n’importe quel guide. Et nous le faisons à visage bien découvert, en invitant qui plus est, aux échanges contradictoires avec nos lecteurs internautes.

L’art de l’évaluation

Nous évaluons la qualité de l’accueil, le plaisir de la table et l’« âme » qui se dégage lors de l’entretien, souvent long et approfondi avec les fermiers-aubergistes par des clarines, de 1 à 4 (nous avons malheureusement récemment estimé que certaines en valaient zéro)

Quant à l’authenticité des produits, nous attribuons à ce critère de 1 à 4 têtes de vaches en analysant leur origine, s’agissant de produits venant de la ferme ou non et leur saisonnalité. Nous nous basons ici sur la déclaration des exploitants, n’ayant aucune velléité, ni légitimité en termes de contrôles.

51 visites en chiffres…

Nous distinguons ici les fermes-auberges (affiliées à la Fédération des Fermes Auberges du Haut-Rhin) et les autres auberges et établissements. Pour adhérer à la Fédération, les premiers sont audités par leurs pairs et signent une Charte éthique qui définit les contraintes d’usage des produits issus de leur propre exploitation.

La Charte prévoit que le fermier-aubergiste propose prioritairement les productions de sa ferme, en particulier les viandes, les produits laitiers et fromages. Il faut noter ici que la part recommandée par la charte a baissé pour n’atteindre que 50%. Bien des restaurants s’efforcent à coller à ce % en matière de circuit court et ou bio.
Les fromages sont globalement produits à la ferme. En cas d’approvisionnement extérieur, ils doivent provenir exclusivement d’autres fermes des alentours.
Les menus sont élaborés en fonction de la disponibilité en produits carnés et laitiers. Ils respectent la saisonnalité et le fermier-aubergiste s’engage à mettre en valeur ses propres productions. Il contribue à l’entretien du paysage et diffuse sa connaissance du milieu montagnard auprès de ses visiteurs. Il veille à l’adéquation entre l’exploitation et la préservation de l’environnement naturel par la gestion de l’eau, des énergies et des déchets.

 

 

 

 

 

 


Rien n’est dû au hasard

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : grâce à cette Charte, aux efforts constants de leurs membres, et à leur conscience professionnelle, les fermes-auberges, se placent largement en tête de nos évaluations tant pour la qualité de leur accueil, pour celle de leur cuisine que pour leur authenticité.

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News de notre site localhost/faa

Les connexions sont en croissance constante. Peut-être faut-il y voir une tendance à la recherche de la qualité et de l’authenticité ?

Ils sont 250 visiteurs par jour en moyenne en saison et consultent 8 pages en moyenne pour chaque visite. Le temps passé par chaque visiteur est en moyenne de 8mn 43 secondes. Ces scores témoignent de l’intérêt croissant que suscite notre guide.

49% des visiteurs sont d’Alsace, 33% viennent d’autres régions françaises, 16% d’Allemagne et de Suisse et 2% d’autres pays.

En avant-première…

Dans la prochaine lettre nous vous proposerons entre autres un voyage autour du repas marcaire, sujet de beaucoup de débats passionnés.

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* Pour celles et eux qui, n’ont pas pu prendre connaissance de la 1èrenewsletter la voici

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