La Table du Ostein

Depuis plus de 10 ans, nous donnons notre avis sur les différentes qualités de plus de 70 établissements. Force est de constater que certains font le choix de l’authenticité en valorisant leur propre production ; les autres mettent en avant le repas marcaire, dont la quasi-totalité des constituants est d’origine industrielle. Dorénavant, nous délaisserons ces lieux qui n’offrent que peu d’intérêt !

Nouvelle visite : Ahhhh, toujours l’Ostein… Été 2020

Ce jour pluvieux a été l’occasion de redécouvrir ce lieu toujours hors du temps.
Jean, le père, est décédé ; rassurez-vous, Serge n’est pas seul, loin s’en faut. Et il continue à mener sa barque calme, modeste et serein comme à son habitude.
Rien n’a donc changé là-haut, ni l’accueil toujours réservé, mais si chaleureux ; ni l’environnement de la ferme restée dans son jus, simple et convivial.
Les randonneurs sont nombreux à s’arrêter au Ostein ; on y est bien !
Au niveau du cheptel, rien de changé non plus, toujours. Ah l’immuable OStein !
Nous avons démarré le repas avec un lard fumé d’anthologie où les équilibres sont parfaits entre le gras bien craquant et la viande fondante ; puis une assiette de crudités avec en son centre du…thon…
Suivent des roestis plutôt classiques et manquant d’assaisonnement. Les rognons (fermes) et le cœur (encore plus ferme) sont accompagnés d’une sauce au vin sans caractère et des champignons de Paris. Le plaisir n’était pas au rendez-vous.
Le Pinot Noir de Schuller à Husseren, sur le fruit et dense a une attaque austère, voire agressive ; il se bonifie largement après aération, mais reste sur une belle acidité.
Au dessert, tarte aux pommes ou aux abricots de belles factures…
Nous maintenons nos appréciations eu égard à ce lieu magique, attachant, discret où Serge apparait comme un ermite gardien de la nature.

1ère visite

Le repas.

Il est simple. Une soupe au tapioca un peu gélatineuse est suivie d’un collet d’un cochon de la ferme. Un peu gras mais tendre et bien goûteux, rose aux reflets nacrés. Il est accompagné d’une ratatouille-maison aromatique avec des courgettes bien sûr, mais aussi des pommes de terre, des haricots-beurre… Tout cela fleure le terroir à plein nez, simple et bien fait. Nostalgiques des chichis s’abstenir.

Le munster d’une ferme du Mesnil dans les Vosges, est affiné à souhait. La tarte aux abricots de saison est comme à la maison.
C’est donc papa Jean qui est en cuisine. Parfois avec l’aide de Serge qui sert ou bien d’amis de passage qui mettent la main à la pâte. L’Ostein est une grande famille ou une belle tribu.

Côté vins.

La carte est réduite à sa plus simple expression. On y trouve tout de même quelques bouteilles d’Alsace de Jean-Baptiste Adam d’Ammerschwihr. Son pinot-blanc révèle une belle matière avec des arômes de fruits à chair blanche et reine-claude. Il est frais et fruité.

En conclusion.

L’Ostein est le lieu idéal pour un retour aux sources, une escapade « stressless », une journée pour arrêter le temps. Oubliez votre montre avant d’y monter, elle ne vous servira pas.
Mais surtout n’oubliez pas téléphonez avant de monter et choisissez les mercredi, jeudi, samedi et dimanche. Dépaysement assuré !

Parmi les autres plats possibles :

– Pot au feu
– Bœuf bourguignon
– Palette fraiche, à la bière, cuite au four
– Fleischnackas

A emporter :

Lard

Rustique
Ratatouille aux goûts du Sud
Bon...passons
Notre avis sur la table :
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Randonnée :

Randonnée : 12,5 km dont 7,5 à l'aller. Dénivelé : 420 m ou 7 km dont 3.5 à l'aller. Dénivelé 210 m
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En pratique :

Fermé le mardi. Téléphonez avant !!!
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