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Randonneurs fines gueules

Quatrième Newsletter d‘hiver des Randonneurs Fines-Gueules

Par 19/03/2017août 21st, 20191 commentaire

« Ce n’est pas dans les montagnes qu’on trébuche, mais sur de petits cailloux« 

Demain, le printemps : le renouveau ?

Que d’histoires aurions-nous à raconter ! De très belles, dans des lieux où l’authenticité rivalise avec la chaleur et l’humanité ; et d’autres, justes lieux de restauration ; et quelques autres encore où nous n’étions pas automatiquement les bienvenus.
 « Ils sont tous contre vous » nous assénait Laurent Brunn, l’excellent charcutier du Thillot, qui transforme avec bonheur les carcasses de nombre de fermiers-aubergistes.
Souhaitons qu’en ce jour de printemps, le renouveau de la nature coïncide avec l’enterrement d’une hache de guerre que quelques esprits chagrins ont brandi.
Une chose est certaine, nous continuerons notre œuvre qui consiste à donner nos avis à tous les randonneurs fines-gueules et aux autres !

Entendez-vous les bruits qui courent ?

Même au fin fond d’un vallon, entre triangle bleu et rectangle rouge, il nous a été donné d’entendre crier « Ah, voilà les juges ».
A la fin d’un repas fort plaisant, l’épouse du lieu nous assène, avant même de nous dire bonjour « Qu’est-ce que vous avez à critiquer aujourd’hui ? ». Et pourtant, la synthèse de notre avis sur notre site : 3 clarines ; 1 petite réserve sur 20 lignes de compliments : cherchez l’erreur ?
Un autre fermier nous accueille, toujours sans nous saluer, comme on peut le faire naturellement à un client « Vous n’avez aucune légitimité pour juger ».
« Nous, on n’a pas internet, mails il y en a qui nous disent que vous écrivez n’importe quoi ». Aucune réponse lorsqu’on demande des précisions. Par contre quelques minutes plus tard les propos de l’aubergiste nous confirment que tout est lu ! Et l’échange qui suit, démontre, et notre interlocuteur finit par l’admettre, que nous n’avons écrit que des propos justes, incontestables et avérés.
Mais tout n’est pas dirigé contre nous. Combien de fermiers aubergistes nous formulent des critiques à peine voilées contre l’un ou l’autre de leurs collègues. « Ne vous laissez pas avoir par ce qu’ils racontent ». Combien encouragent notre opiniâtreté à poursuivre ce travail de guide qui est avant tout un plaidoyer en faveur de ces merveilleuses fermes-auberges. Une lecture complète de nos tribunes le montre aisément.

Que de beaux moments passés !

Aucun bruit qui circule dans les « belles maisons », celles évaluées à 4 clarines et majoritairement celles à 3 clarines. Grandes ou petites, isolées ou au bord de la routes de Crêtes, pas de marcaire (ou alors avec les « produits issus de la ferme »), pas de tarte aux myrtilles en octobre (ou alors avec celles de l’été, congelées), des plats en fonction des saisons et des abattages (« quand y en a plus, y en a plus !).

Il nous a été donné, la semaine passée de manger dans un lieu où nous avons pu évoquer avec nos hôtes, toutes les problématiques des fermes-auberges, sans ostracisme, sans violence dans les propos. Nous nous rendons compte que tout le monde n’est pas contre nous…
Après avoir entendu tous ces bruits, partagé ces propos de bon sens, observé quelques aberrations : après avoir essuyé quelque volée de tout petits cailloux nous sommes au milieu du gué, taraudés par des questionnements de toute nature.
Comme nous serions heureux de recueillir vos réponses !
Mais peut-être souhaiteriez-vous poser d’autres questions ?

Une nouvelle saison s’ouvre : inlassablement à la recherche de l’authenticité, inlassablement la faire connaitre

Vous l’aurez compris, malgré le petit quarteron de fermiers aubergistes qui essaient de nous intimider, nous poursuivons notre route. Au gré de nos visites, nous percevons l’émergence de soutien total à notre démarche de certaines belles maisons qui ne se reconnaissent plus dans un certain nombre de pratiques.
Vous êtes de plus en plus nombreux à être vigilants sur la qualité et l’origine des produits que nous trouvons dans nos assiettes, en montagne comme en plaine.                   
Il nous parait donc légitime de poursuivre nos questionnements, même si certains, pas des plus nécessiteux…sèment des petits cailloux et grosses pierres pour nous faire trébucher. On se demande d’ailleurs pourquoi !

Quelques news pour finir :

•    Vos randonneurs-fines gueules vont aussi « attaquer » les fermes auberges du Bas Rhin dans cette nouvelle saison. Que nous réserve ce changement de latitude ?
•    Au gré de nos randonnées, nous découvrirons également des « auberges-fermes » (ce sont des auberges adossées à des fermes, qui ne font pas partie de l’associations des fermes auberges du Haut-Rhin…) de nos montagnes. Bien sûr, nous retournerons aussi dans les lieux déjà visités.
•    Nous sommes interpellés par l’Association Slowfood du Haut-Rhin (Le Schnackala » qui souhaite inscrire la race vosgienne et ses produits dérivés (munster et Bargkaas) dans l’Arche du goût.

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Ajoutez votre avis 1 commentaire

  • Muller dit :

    Continuez la lutte…elle est noble et juste!

  • THRUN dit :

    Bonjour
    Je suis votre site depuis pratiquement sa creation et trouve ce travail remarquable!Vos notations sont totalement compatibles avec mon propre classement ….le client se fait de toutes facons son idee sur la prestation.
    Je revisite certaines FA ou je m’etais promis de ne plus mettre les pieds au vu de vos commentaires positifs et effectivement je trouve du changement ( je ne cite pas les FA )
    Il leur faut un dardillon pour les maintenir sur la bonne voie car pour eux la facilité et l’attrait financier n’est certainement pas du coté de la ferme !!
    Continuez on vous soutient , les « aubergistes » devraient prendre conscience que la »toile » est un formidable outil et devraient au contraire s’en servir plutot que de partir dans une opposition systematique .
    Cordialement
    FT

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