Ferme-auberge du Pré Bracot
Tout en discrétion
Le Pré Bracot est lové en flanc de coteau ensoleillé, à 850m, dans un petit vallon en contrebas du lac Blanc. Une basse-cour imposante, multicolore nous souhaite la bienvenue avec force éclats, battements d’ailes et caquètements divers.
Claudine Siffert nous reçoit chaleureusement, avec son petit accent welche, typique de la vallée d’Orbey. La salle est dominée par le bois – c’est son œuvre – égayée de figurines de sa création et décors pascals (c’est l’époque), mignons, sympathiques au charme suranné.
Claudine est parfaitement à l’aise dans son rôle. Et pour cause puisqu’elle travaillait déjà à l’auberge avec ses parents et y est établie depuis 31 ans. Son mari Alex s’occupe des animaux et du bois. N’oublions pas que l’une des missions du fermier-aubergiste consiste à entretenir le paysage et préserver les pâturages contre l’envahissement des ronciers, des bosquets et de la forêt.
Leurs 2 fils sont aussi de la partie. David œuvre à la ferme tandis que sa fille Emmanuelle aide Thierry. C’est le second fils, qui officie en cuisine après une formation en école hôtelière. Vous l’aurez compris, comme bien souvent dans ce contexte, le Pré Bracot est une belle affaire de famille. Nous en arrivons bientôt à la 5ème génération…
Le troupeau d’une vingtaine de vaches, veaux et génisses, des laitières et des vaches à viande, est composé de Vosgiennes, de Holstein et d’une race originale : La «Blanc bleu belge », destinée à la boucherie. Une quarantaine de porcs et la grande basse-cour complètent le cheptel.

