La Table de la ferme auberge du Moulin des Sept Fontaines

Même si nous nous acharnons à visiter le plus d’établissements possibles, il nous est impossible de revoir chaque année l’ensemble des fermes-auberges de notre guide. En effet, nous ne sommes qu’à deux pour mener ce travail à titre bénévole. D’où l’importance que vous nous transmettiez vos propres commentaires et surtout vos désaccords avec nos avis, afin de nous inciter à vérifier rapidement.

Le repas – Printemps 2019

En cuisine c’est Fabienne qui officie. Nous demandons à commencer notre déjeuner avec une entrée qui soit un assortiment des produits de la ferme. Ainsi pouvons nous goûter à un jambon fumé bien équilibré et fondant ; à une terrine de canard au goût de… canard, complexe et gourmand, même si des morceaux de porcs participent à l’ouvrage. Enfin, une saucisse de foie à l’ancienne, et un Schwartzwurscht d’anthologie complètent l’assiette.

A suivre le steak d’une génisse charolaise est accompagné de frites maison, confectionnées à partir des pommes de terre de la ferme ; et dont la variété est ajustée à l’usage. La cuisson de la viande est parfaite. Si on pouvait s’attendre à un peu plus de tendreté, n’oublions pas que ce n’est pas une entrecôte mais un morceau de tranche et que la bête a vécu et gambadé dans les prés ! En revanche, quand on parle saveur, le plaisir est au rendez-vous. L’escalope de cochon de la ferme respire l’authenticité, est bien parfumée et fond dans la bouche. Des choux rouges confits aux marrons complètent les plats, exquis, presque comme un dessert salé !

Côté vins.

La carte est importante, bien variée et doit satisfaire un grand nombre de palais. En vins rouges, la vallée du Rhône et ses satellites tient la corde suivie de près par la Bourgogne. En Alsace, nous trouvons les caves de Cleebourg, en bonne voisine, ainsi que celle du Roi Dagobert à Traenheim ou les domaines Jean-Baptiste Adam à Ammerschwihr et Edelweiss à Chatenois.
Le Riesling de Cleebourg est vif et sec. Un beau vin de cépage, qui satisfait le palais par un équilibre entre les fruits mûrs donnant une belle matière et la tension typique du bon Riesling.
Le Pinot Noir de la Cave du Roi Dagobert s’exprime sur de beaux fruits noirs : de la mûre, de la myrtille mais aussi des notes d’eucalyptus. Un vin simple et direct, d’une belle profondeur.

En conclusion.

La plus ancienne des fermes-auberges du Bas-Rhin nous a procuré un réel plaisir. L’entreprise est menée avec une bonne intelligence et une sensibilité certaine. De celles qui arrivent à ambitionner l’équilibre entre la satisfaction du client, la passion de son travail et l’indispensable rentabilité pour pérenniser l’ouvrage. Une carte de tradition à l’auberge, pour une ferme qui essaie de réfléchir à maintenir une longueur d’avance sur le quotidien.
Nous attribuons 2 clarines n’ayant pu apprécier ce jour là une cuisine plus élaborée. Gageons que lors d’une nouvelle visite nous y aboutiront.

Parmi les autres plats possibles :

Filet de truite à chair rose
Escargots maison
Foie gras de canard d’Alsace
Magret de canard fumé
Escalope de veau aux cèpes
Magret de canard
Confit de canard-pommes rissolées

Spécialités sur commande
Pot au feu à l’alsacienne
Baekeoffe avec salade
Fleischknepfle
Choucroute garnie
Gigot de biche
Tartes-flambées le samedi soir

A emporter :
Se renseigner

La salle du Moulin des 7 Fontaines
Charcuterie maison
Locavore !
Notre avis sur la table :

Notre avis sur l’authenticité :

Randonnée :

Pas de randonnée ce jour pour raison de mauvais temps...

En pratique :

Ouvert toute l’année sauf lundi et jeudi.