Quand tout est sous contrôle
L’accueil laisse pantois : lorsque, en matinée, avant la randonnée, nous laissons notre voiture sur le parking de l’auberge, le patriarche s’enquiert de nos intentions. Quand nous lui confirmons que nous venons déjeuner à l’issue de la rando, vers 13h/13H30, nos horaires habituels, il nous intime un souhait clair : « arrivez avant 13h ! faut bien qu’on termine le service ! ».
Le ton de la visite est donné, relayé par des échanges de coup d’œil empreints d’ironie, lorsque nous arrivons pour déjeuner. Bien à l’heure, bien sûr. Pourquoi cette attitude ? Nous l’ignorons et elle se poursuivra tout au long du repas.
Encore amplifiée par une atmosphère pesante, d’une lourdeur qui, à force, met mal à l’aise : la famille déjeune à la table voisine, dans un silence de mort ! Sous la présidence vigilante de l’aïeule. Bien sûr, Bettina, la fille de la maison essaie de gommer cette ambiance délétère en multipliant les sourires…mécaniques.