La Table du Bruckenwald

Même si nous nous acharnons à visiter le plus d’établissements possibles, il nous est impossible de revoir chaque année l’ensemble des fermes-auberges de notre guide. En effet, nous ne sommes qu’à deux pour mener ce travail à titre bénévole. D’où l’importance que vous nous transmettiez vos propres commentaires et surtout vos désaccords avec nos avis, afin de nous inciter à vérifier rapidement.

Un lieu plein d’histoires – Été 2020

Belle affluence ce jour de début juillet et toujours Marc et Colette très affairés et toujours aussi discrets.
Nous avons pu déguster la saucisse de viande finement hachée et juste épicée, la saucisse paysanne toujours avec des morceaux de têtes, les deux sans conservateur.
Le lard de jambon reste un modèle du genre avec un équilibre tant dans la texture qu’au niveau du fumé. Un régal !
Suivent les fameux roestis accompagnés d’un roulé de porc d’une tendreté parfaite ; et que dire de ce jus de viande…comme chez la grand-mère…L’assaisonnement des salades est un modèle du genre.
Si le fromage de chèvre n’offre aucun intérêt, le bargkaas, bien affiné est d’une puissance et d’une élégance rares.
La tarte aux myrtilles de belle facture termine cette pause avec le même plaisir que lors de notre précédente visite.
Colette, affairée aux fourneaux n’a pu nous consacrer du temps ; par contre de l’échange, court et discret avec Marc, il ressort que ni le cheptel, ni leur philosophie n’a changé.
Souhaitons que ce travail puisse continuer longtemps encore dans cette belle vallée où la totalité des fermes auberges respirent l’authenticité.
Nous passons notre appréciation de 3 à 4 têtes de vaches.

1ère visite

Le repas.

La soupe de légume peut être considérée comme classique ; elle est gouteuse avec ses légumes variés et onctueuse à souhait.

Suit la tourte. Dans cet environnement rustique, elle ne pouvait qu’être du même acabit : une pâte maison, comme la grand’mère la faisait, sans fioritures, juste authentique, une viande délicatement hachée relevée par une belle touche ailée.

Le presskopf est de même facture : équilibré entre viande rouge, tête et gelée le tout est discret ; la saucisse mérite le détour par son originalité, de couleur blanche avec des morceaux de tête, bien aromatisés et sans conservateurs.
Un grand moment : le lard fumé et le lard de jambon ! Le premier est un modèle d’équilibre, le second fondant au goût de noisette.

Arrivent les surprenants röstis, grillés à souhait et de couleur jaune (les pommes de terre agria et mirabelle en sont la raison). Quelle belle alternative aux traditionnels roïgebrageldas ! La palette de porc est un modèle de tendreté et la sauce qui l’accompagne est à l’avenant.

Une autre surprise marquant l’originalité du lieu et son esprit de liberté : la « Walder », fromage du cru. Le frais, délicatement parsemé de graines de fenugrec, graines aux vertus multiples est un peu sec. Le Walder affiné de 15 jours est de belle facture, tant au plan de la texture que du goût. Le munster est sans intérêt.

Le dessert

Vous l’aurez compris, ne cherchez pas la tarte aux myrtilles hors saison, sinon Marc vous fera une explication de texte sur les produits locaux, de saison…

Que dire de la tarte à la rhubarbe ? La pâte faite maison, toujours sans fioritures, garnie généreusement et de façon équilibrée.

Le Sieskaas quant à lui aurait mérité une touche d’alcool supplémentaire.

Les vins.

La touche négative, c’est la carte des vins au fournisseur unique : Adam. Nous nous sommes cantonné à l’Edelzwicker, sans caractère, râpeux avec une pointe d’acidité désagréable. Le « Côtes du Rhône » est de facture moyenne, un peu rude et très industriel.

En conclusion.

Le Bruckenwald c’est le retour à l’histoire, à un certain bon sens paysan, c’est un accueil, une façon de vivre, de raconter. Une démarche assurée.
Amis randonneurs, le Bruckenwald se mérite et mérite le détour. Après avoir fait le plein de nature, vous vivrez un moment exquis dans un lieu plein d’histoires que Colette et Marc perpétuent dans la simplicité, en harmonie avec le lieu.

Autres spécialités

Sur demande, en fonction des disponibilités. La FA prévient les clients fidèles des évènements : tête de veau, pot-au-feu…

Vue depuis le Bruckenwald 1
Xavier Madeleine et leur petite fille
La salle du Bruckenwald
Notre avis sur la table :

Notre avis sur l’authenticité :

Randonnée :

12.5 km au total

En pratique :

De mi-avril à mi-novembre ouvert uniquement le week-end.
Ouvert de mi-juin à mi-septembre toute la semaine sauf lundi.
Fermeture hebdomadaire : Lundi