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Les températures d’une rare douceur pour la saison, nous incitent déjà à imaginer nos prochaines sorties pédestres. Cependant, nous sommes encore dans un no man’s land : pas de neige pour les sorties en raquettes et de la pluie qui détrempe nos forêts jusqu’en plaine.

Cette période ne nous empêche pas de réfléchir à nos activités, et notamment celles qui concernent notre ardeur pour la randonnée dans nos montagnes vosgiennes, associée à notre flamme pour les fermes-auberges. Au risque de nous répéter, quand nous utilisons le terme « flamme », vous l’aurez compris, il ne s’agit pas de toutes les fermes-auberges mais bel et bien de celles qui poursuivent inlassablement sur la voie de l’authenticité, d’un travail d’« honnête homme » tout simplement, celui de proposer avant tout au client des produits issus de leur propre production.

La période hivernale, palier entre 2 saisons d’activités, est propice au coup d’œil dans le rétroviseur, à la réflexion et aux résolutions d’avenir. Bonnes ou mauvaises. Tenues en totalité ou partiellement. En fonction des rythmes vie, des disponibilités que nos autres engagements associatifs, obligations familiales ou éventuels aléas santé nous laissent.

Toujours bouger

Imperceptiblement, notre âge avance et nous sommes enthousiastes à la perspective d’accueillir de nouvelles forces vives pour compléter notre vision et les appréciations que nous pouvons délivrer. Est-il raisonnable d’imaginer que parmi les 1555 lecteurs et les 6600 « followers » il s’en trouve l’un ou l’autre pour participer à nos périples et compléter, abonder ou contredire nos propos, en tous les cas apporter un point de vue nouveau ? Si vous vous sentez concerné, n’hésitez pas à nous contacter.

Pour 2024, nous imaginons partager notre temps de balades entre les « belles » fermes-auberges mais aussi des « randos libres » qui nous permettrons de sortir des sentiers dont nous connaissons à présent chaque caillou, pour découvrir de nouveaux itinéraires, qui ne débouchent pas forcément sur une auberge de montagne. Quitte à alourdir quelque peu le bilan carbone, et ne craignant pas le paradoxe, nous n’excluons pas de visiter en voiture certaines fermes. Ce qui d’ailleurs nous affranchira des météos parfois incertaines.

L’échange de vive voix

Autre question que nous nous posons en cette fin d’hiver. L’année passée, au printemps, nous nous sommes retrouvés à quelques-uns pour partager de vive voix nos points de vue sur les fermes-auberges et leurs diversités, sur l’opportunité de notre travail et les meilleures pistes pour l’améliorer.
Nos convictions restent inchangées, dans leurs orientations comme dans leur force. Ceux qui ont pu suivre le documentaire sur France 5 « On n’est pas sorti de la ferme-auberge » auront pu noter notre détermination. Par ailleurs, l’augmentation régulière du nombre de nos abonnés témoigne de l’intérêt que suscite notre démarche. Et cela dans le respect de notre éthique du premier jour : bénévolement, sans y gagner quoi que ce soit et avec le maximum d’objectivité et de transparence.

Immanquablement nous nous posons la question de l’opportunité de récidiver et de vous retrouver à nouveau autour d’une table pour refaire le monde ou tout simplement avancer dans notre échange. Dites-nous ce que vous en pensez ! Nous vous proposerons des dates dans une prochaine lettre.

A bientôt donc, sur la toile ou autour d’une table.

Ajoutez votre avis 5 Commentaires

  • Remond dit :

    Benoit Remond
    Le 07/02
    Toujours assidu a votre lettre
    Toujours des bonnes idées
    Bravo a vous

  • Roze dit :

    Bravo et merci pour votre travail d’évaluation et d’information. Le balisage de nos sentiers vosgiens et nos fermes auberges sont nos fiertés ! L’industrialisation de notre alimentation nous incite à nous tourner d’avantage vers la consommation de produits locaux . Pourvue que nos restaurants et fermes auberges continuent dans leur tradition de l’authenticité . Je termine par un point personnel, n’étant pas un gros mangeur, je suis un peu gêné de ne consommer qu’une partie du menu et toutes les fermes ne font pas le détail des plats. Bonne nouvelle saison à vous. Au plaisir de vous lire Hubert

    • Ferme Auberge dit :

      Bonjour Hubert
      Merci pour votre commentaire
      Une remarque : les « belles maisons » ne proposent jamais un menu complet, car leur carte dépend de la saison et des abattages… Il faut donc les privilégier.
      Belle journée
      Fred

  • Ganter dit :

    Magnifique votre détermination et votre vision de l’homme dans sa nature. N’ayant plus la santé minimale requise pour parcourir les chaumes, je me délecte de vos articles et illustrations et ça me fait un bien fou.
    Peut-être un jour vous nous décrirez les Hautes-Huttes, ce hameau du bout du monde dans le Val d’Orbey où j »ai une partie de mes racines et de mémorables souvenirs ?
    En tout cas bravo et merci;
    André

  • HOFMANN Jean Marc dit :

    Bonjour , je continuerai avec plaisir à suivre votre actualité. Toujours de bonnes idées de votre part ! Merci
    Cordialement
    Hofmann Jean Marc

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