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Cette journée de fin d’été était belle, chaude et ensoleillée… La randonnée s’annonçait agréable dans ce magnifique décor sauvage que peut offrir le fond de la vallée de la Doller, surtout autour et derrière le lac d’Alfeld.
Le matin même nous avions téléphoné à la ferme-auberge du Grand Langenberg pour réserver, sans trop nous inquiéter pour la place disponible : nous étions un lundi, journée moyennement prisée des randonneurs. Tranquilles aussi puisque nous savions que cette auberge était ouverte toute l’année et que son jour de congé hebdomadaire était le mercredi.
Malgré nos très nombreux appels restés sans réponse, nous avons entamé notre parcours joyeusement et dans une totale confiance puisque rien ne laissait présager la mésaventure qui allait suivre.
Arrivés devant le Grand Langenberg vers 13h, l’absence totale de vie et de mouvement nous alerte. A juste titre, puisque nous nous trouvons devant porte close. Bien sûr nous essayons de signaler notre présence. Mais ce n’est qu’après de longues minutes qu’une présence apparaît pour, après échange rapide, nous informer qu’à l’issue du dimanche, il n’y avait plus rien à servir et que donc, madame a fermé l’établissement.
Pour nous restaurer, il ne nous restait 2 alternatives : poursuivre jusqu’au Ballon d’Alsace ou redescendre le massif, jusqu’au Hinteralfeld. Notre programme nous a imposé la seconde.
Cette aventure nous a interpellé.
Bien sûr les aléas de l’exploitation d’un établissement, tel une auberge, peut aboutir à de nombreux imprévus. Et nous devons être d’autant plus compréhensifs à cet égard que l’ADN des fermes-auberges réside bien dans le fait de servir la production de la ferme. Cependant, le gérant n’a-t-il pas un minimum d’obligation d’accueil ? L’assiette de charcuterie ou de fromage accompagnée d’une boisson, fut-ce de l’eau, reste une alternative rarement impossible. De plus, nous nous interrogeons sur la raison qui, dans ces cas exceptionnels, amènent à ne pas décrocher le téléphone pour informer l’éventuel randonneur ? De plus, la technologie d’aujourd’hui donne la possibilité d’un répondeur qui, sans frais ni grand travail, informerait automatiquement de la situation et du choix de ne pas accueillir ce jour-là.
Cerise sur le gâteau, lors de notre échange, nous n’avons bénéficié d’aucun mot d’excuse sur le caractère anormal de la situation. Dont acte.
L’optimisme ne nous a pas abandonné et c’est avec plaisir que nous avons fini notre escapade à la ferme-auberge du Hinteralfeld, où nous avons été reçu chaleureusement pour un repas chaud malgré l’heure très tardive.
Nous exprimons vivement le souhait que cette mésaventure ne se multiplie pas sur notre massif.

Ajoutez votre avis 2 Commentaires

  • ganter dit :

    Hélas ! Sans doute un dimanche trop chargé et une fin de saison à bout de souffle.
    Mais prévenir (répondeur) vaut mieux que guérir… une porte close n’encourage pas à revenir.
    Bravo pour votre retenue et votre optimisme indéboulonnable.
    Vos visites sont un réel plaisir pour le lecteur, surtout continuez.
    André

  • Marannie dit :

    Même mésaventure pour le week-end dernier avec la ferme auberge du Bruckenwald. Un message laissé le mercredi sur le répondeur, visiblement jamais consulté puisque jamais rappelé. Nous nous sommes donc rabattus sur Hinteralfefd, qui ne nous a pas laissé un souvenir mémorable…

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